Informations complémentaires
ÉGLISE DE MONTPON
L’orgue à ses origines :
L’orgue fut construit en 1842 bien que l’église ne soit pas tout à fait terminée. Il s’agit sans doute des facteurs « LEYMARIE ET TROUILLET » anciens élèves de CALLINET de Paris, qui sont les maîtres d’ouvrage de cet orgue, ils ont construit également l’orgue de VANXAINS dans la Double. La facture de ce dernier est identique à celui de Montpon. Il fut installé dans un buffet néo-classique peint en noir et comportant 7 jeux dont trois coupés en Basses et Dessus avec un clavier de 54 touches et un petit pédalier de 13 notes en tirasse permanente. Cet instrument avait la composition suivante : Montre – Bourdon – Prestant – Nazard – Doublette – Tierce – Basse de Clairon et Dessus de Hautbois (la Montre, le Prestant et l’Anche étaient coupés en B et D). Cette composition ressemble beaucoup à celles des « petites orgues de chambre »dont parle DOM BEDOS dans son traité. En 1928, le facteur FIRMIN remania la composition en enlevant « Nazard – Tierce et l’Anche » et en les remplaçant par Gambe – Voix Céleste et Plein jeu 3 rangs. Il modifia le diapason et l’accord se fit par entailles de timbre. Il installa également un moteur. Son renouveau remonte aux années 1950; un pédalier fut d’abord adjoint en 1956 puis un second clavier en 1965. Aujourd’hui du haut de sa tribune, l’ancien buffet avec sa plate face centrale accostée de tourelles décorées de volutes baroques, arbore une parure rouge et or. De 7 jeux, l’instrument a été porté à 18 avec Grand Orgue, Récit et Pédale.∼∼∼∼∼∼
Quelques données techniques supplémentaires :
Console en fenêtre avec mécanique suspendue directe. Tirage mécanique des jeux et des notes pour les claviers et électrique pour le Pédalier – Tempérament égal – A 440 – Esthétique plutôt classique Française 18ème (faute de place le sommier de Récit commence à G# et fini à d »’) mais le nombre de touches est de 54. La trompette du GO commence au 3ème ut#. La coupure au GO s’effectue entre Si2 et Do3. La mixture a ses reprises sur les 2ème et 3ème Fa, à la française. Pression : 72 mm – Au Go, les tuyaux de la Montre, du Bourdon, du Prestant, de la Doublette et du Nazard/Tierce sont de l’orgue d’origine. La Quinte et le Plein Jeu sont neufs. Le dessus de Trompette est de P. CHERON. Au récit, le Bourdon, la Flûte et le Cromorne sont de R. BOISSEAU. Le principal 2′, le Nazard, la Tierce et le Principal 1′ sont du facteur FIRMIN (issus de la Gambe Voix céleste et du plein jeu). A la pédale, la Soubasse en métal est de P. CHERON, le Bourdon et la Trompette de PESCE. Les facteurs ayant œuvré dans cet orgue furent P. Chéron – P. Hartmann – R. Boisseau – Y. Sévère-Pesce et en 1997 J.P. Villard qui effectua un relevage.ÉGLISE DE MÉNESTÉROL
L’orgue à ses origines :
L’église Saint Pierre ès Liens de Ménestérol fut construite au XIIème siècle dans le style roman. Il subsiste de cette époque la façade occidentale avec un portail à quatre voussures et quelques modillons. La nef reconstruite au XVème est encombrée d’un imposant pilier supportant une voûte à croisée d’ogives. Le chœur est pourvu d’une boiserie du XVIIIème provenant de la Chartreuse de Vauclaire. Deux petites chapelles latérales ont été ajoutées au XVIIème. Elle est protégée au titre des monuments historiques. Francis Chapelet était à la recherche d’un instrument de concert pour cette église. Il récupère l’orgue du temple St Mathieu de Colmar entreposé à la tribune après un incendie. Il subsistait le buffet peint couleur chocolat, le sommier du GO, quelques éléments de mécanique (tirants de registres, abrégé GO et vergettes) et les tuyaux de façade. Cet instrument de 23 jeux avait été construit par le facteur Valentin Rinckenbach en 1842 pour l’ancienne chapelle de l’hôpital devenu ensuite Temple St Mathieu lors de la construction d’un nouvel hôpital. Après restauration, remontage dans le chœur et décoration, ce buffet fut doté d’une partie instrumentale neuve dont la réalisation en 1978 et 1982 fut l’oeuvre de G.Grenzing. De part et d’autre de la console, Roger Chapelet a peint deux tableaux représentant à gauche un étang de la Double et à droite l’église de Ménestérol, ainsi que deux pots à fleurs. En 2002, Francis Chapelet repris la décoration du buffet par une polychromie (faux marbres et dorures) ainsi que par des ajouts d’un couronnement et de joues sculptées et dorées à la feuille. En 2006, le facteur J.F. Dupont aidé de membres de l’Association effectua un grand nettoyage de l’orgue ainsi qu’une révision de la mécanique; de plus un « Dolzian 8 » prit la place de la petite Régale du clavier de Récit. En juin 2009, des volutes sculptées et dorées vinrent combler l’espace entre les grandes tourelles et le Récit. Depuis juillet 2009, les visiteurs peuvent voir l’intérieur de l’église. Une grille a été installée après le porche d’entrée; bien que limitant l’accès, elle permet d’admirer cette belle église très sobre ainsi que l’orgue placé dans le chœur. Si le visiteur veut le voir dans toute sa splendeur et surtout l’entendre sans avoir recours à un organiste, il lui suffit de mettre une pièce de monnaie dans le contacteur et le chœur s’illumine; après les quelques secondes nécessaires au gonflement des soufflets, l’orgue se met à jouer tout seul sur le grand plein jeu. Un automate en liaison avec le contacteur a été placé sur le clavier de Grand Orgue, les jeux ayant été tirés à l’avance, l’auditeur peut entendre jusqu’à 10 improvisations différentes de Francis Chapelet (environ 4min chacune), il suffit pour cela de remettre une piécette dans le contacteur. Cet automate a été conçu par l’organiste italien (électronicien et informaticien) Francesco Saverio Colamarino, titulaire des orgues de S.Maria degli Angeli et San Giovanni Battista à Rome. L’ Automate est en principe mis en place à partir du 15 juin et reste jusqu’au 15 septembre et l’église est ouverte de 10h00 à 18h00 (sauf lors des périodes de répétition des concerts) Si vous voulez voir œuvrer la machine vous pouvez cliquer sur le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=tMM87y8J38M∼∼∼∼∼∼
Quelques données techniques supplémentaires :
Enregistré par Sonus Paradisi pour pouvoir être utilisé avec le système Hauptwerk. La composition a été retrouvée dans les annales d’Alsace. L’orgue du temple de Colmar comportait les jeux suivants : GO – Bourdon 16 – Principal 8 – Bourdon 8 – Prestant 4 – Flûte conique 4 – Quinte 3 – Doublette 2 – Plein jeu 4rgs – Trompette en B/D . Au Récit – Prestant 4 – Bourdon 8 – Salicional (basses communes avec le Bourdon) – Flûte à cheminée 4 – Nazard conique – Flageolet 2 – Cymbale 2rgs et Basson/Hautbois 8. A la Pédale : Soubasse 16 – Octavebasse 8 – Superoctave 4 – Mixture 3rgs – Trompette – Clairon. Cette composition était à 3 jeux près identique à celle de l’orgue de Wittersdorf de 1838 du même facteur avec le même dessin de buffet. Au GO il comportait 3 jeux supplémentaires – Flûte creuse 8 – Gambe 8 et Dessus de Cornet 5rgs.Si vous voulez voir et entendre cet instrument voici deux liens vers Youtube où vous découvrirez l’organiste Juan de la Rubia lors d’un concert en juin 2011 interpréter : Une transcription des Variations Sérieuses de F.Mendelssohn et sur la deuxième l’ improvisation finale de toute beauté prise lors du même concert. Vous pouvez également entendre un choral de Buxtehude joué par F. Chapelet en allant sur youtube (mots clés : Francis Chapelet orgue Ménestérol) (ou cliquer sur ces liens) http://www.youtube.com/watch?v=NBDwMZwuR4A http://www.youtube.com/watch?v=AyYf7lM4zdk http://www.youtube.com/watch?v=2qXYKUaPQy4 Esthétique Nord Allemande – La tuyauterie est presque exclusivement faite avec une teneur importante de plomb. La coupure de la Trompette se fait entre Si 2 et Do3. Les reprises des Mixtures se font sur tous les Ut. Pression des claviers : 72 mm et 95mm pour la Pédale. A part les tuyaux de façade qui sont certainement une copie de ceux de Rinckenbach (reconstruits dans les années 1920) toute la tuyauterie est neuve de G.Grenzing; le Dolzian est de J.F.Dupont. Contrairement à ce qui a été écrit dans diverses revues et inventaire, la console en fenêtre d’origine n’a pas été modifiée au début du 20ème siècle. Les tirants, les claviers sont toujours ceux de Valentin Rinckenbach. Le nombre de jeux est sensiblement celui de l’orgue d’origine à part un jeu de moins à la pédale qui comptait 6 jeux sur 18 notes. D’ailleurs le dernier tirant est toujours dans l’orgue de Ménestérol et le trou n’a pas été bouché.CHAPELLE DE MONTIGNAC
En 2008, Francis CHAPELET, de passage chez le facteur d’orgues Didier CHANON à St Didier (Ain) qui s’est spécialisé dans les petits instruments, aperçoit deux orgues identiques en construction dans l’atelier, l’un en partance pour une paroisse d’Espagne et l’autre en attente d’un éventuel acquéreur.
Francis décide de l’acheter pour le mettre dans la chapelle de MONTIGNAC (Annexe de Ménestérol).
Cette chapelle sans prétention, dédiée à St MARTIN et reconstruite en 1857, est située sur une butte dans un cadre champêtre qui domine la vallée de l’ISLE. Elle contient un retable du XVIIème siècle aux colonnes torsadées et d’un travail très fin (un des plus beaux retable de Dordogne) qui provient de l’ancienne Chartreuse de VAUCLAIRE située en contrebas.
La chapelle et son retable ont été restaurés dernièrement.
Les concerts qui ont déjà eu lieu dans cette chapelle (piano et voix, ensemble à corde…) ont à chaque fois fait salle comble.
Cet orgue d’un clavier, placé dans le minuscule transept sud, permettra soit de faire le continuo dans des ensembles de musique baroque ou autre, ainsi qu’avec un chœur. Dans l’esprit de Francis, cet instrument pourra traduire la musique baroque ou renaissance sans pédale obligée.
Deux volets à croisillons protègent la façade. En les ouvrant on découvre les tuyaux délicatement guillochés et surmontés de belles sculptures dorées à la feuille œuvres de José Martinez (atelier ARSLIETOR en Espagne)
CHAPELLE DE VAUCLAIRE
L’orgue à ses origines :
La chapelle du Centre Hospitalier Spécialisé de Vauclaire vient d’être dotée d’un orgue. Ce n’est sans doute pas ce que nous pensions pouvoir y mettre; en effet il manque toujours un orgue romantique sur le territoire de Montpon-Ménestérol. Pour cela il aurait soit, été nécessaire de le faire construire – ce qui était hors des possibilités de l’Association- ou d’en trouver un d’occasion, valable. Francis CHAPELET et l’Association soutenus par les élus de la commune ainsi que Mme la Directrice du Centre se sont décidés à acheter un instrument à deux claviers et pédalier de 9 jeux (11 en comptant les possibilités de scinder 2 jeux). Après avoir longuement cherché sur de nombreux sites proposant des orgues à vendre, Richard GROSS organiste et membre de l’Association (qui a oeuvré pendant 15 ans dans une des plus grandes Manufacture d’orgues française), dénicha sur le site d’un facteur d’orgues allemand la PERLE RARE… Cet instrument placé neuf dans la chapelle de la « Friedhofskapelle de la ville de Trossingen en Bade Wurtemberg », était mis en vente par la municipalité. Le facteur d’orgues Martin VIER contacté, s’occupa des tractations avec la municipalité. Après accord sur le prix et les conditions de démontage, restauration, transport et remontage à Montpon, l’Association des Concerts Spirituels (aujourd’hui Association des Amis des Orgues de Montpon-Ménestérol-Montignac) soutenue par différents acteurs – Conseil Général de la Dordogne, Direction du Centre de Vauclaire – s’est donc rendue acquéreur de cet instrument. Il avait été construit en 1982 par Peter VIER, père de Martin, actuel Directeur de l’entreprise. Martin VIER avait fait son apprentissage chez plusieurs facteurs en Allemagne et également en France chez Gaston KERN en Alsace et Marc GARNIER en Franche-Comté avant de prendre la succession de son père. https://www.youtube.com/watch?v=DJ-fiw6Dcrk Le buffet est en chêne massif avec un petit buffet à clairevoix pour la Soubasse à l’arrière de l’orgue. Les décorations sont toutes sculptées en chêne et dorées. Le 06 septembre, le camion arrivait à Vauclaire avec le nouvel orgue. Aidé par des membres de l’Association ainsi de quelques personnes du staff technique de la mairie et de Vauclaire pour transporter les pièces les plus lourdes, les facteurs ont remonté l’instrument dans le chœur de la chapelle. Aucun autre endroit n’était disponible (la tribune est trop fragile et le placer latéralement dans la nef aurait pris trop de place pour les auditeurs ou fidèles.) Il a fallu faire démonter un autel de récupération en faux marbre qui avait été placé là, lors de la restauration de la chapelle au début des années 90. L’orgue « instrument de la liturgie » a donc été placé dans le fond du chœur afin de permettre à une chorale assez importante ou un ensemble orchestral de se placer autour de l’instrument. La Direction du Centre désire en effet, promouvoir et mettre en valeur cette chapelle gothique du XIVème siècle où il subsiste des fresques de la même époque. Des cérémonies religieuses y sont célébrées – un service d’aumônerie s’occupe de la visite des malades et leur apporte un réconfort spirituel. L’orgue pourra servir lors de ces cérémonies, pour des concerts et également pour faire de la musicothérapie – les organistes de l’Association étant d’accord pour venir donner des auditions pour les patients.∼∼∼∼∼∼
Quelques données techniques supplémentaires :
La soubasse est entièrement en bois ainsi que la première octave du Bourdon (Gedackt) et de la Flûte 8 (Flöte), le reste de la tuyauterie est en métal. Le Prestant est pratiquement entièrement en Montre ainsi que les basses de l’Oktave 2′ ( dans la petite plate face supérieure). La disposition intérieure sur les deux sommiers accolés, est en 3 mitres par tierces majeures au centre et en dégradé par ton sur les côtés.(On reprend la disposition de la façade) Le Prestant en Montre est un peu en surlongueur, ce qui permet un buffet plus élancé. Il est en étain à 75%; le reste de la tuyauterie est soit en étoffe à 25% ou en étain à 70% pour les principaux. L’orgue comporte 578 tuyaux. Vous pouvez déjà voir et entendre cet orgue sous les doigts de Francis CHAPELET lors de la réception de l’instrument. (sur Youtube) ainsi que des extraits du concert d’inauguration dont un plus haut dans la page. https://www.youtube.com/watch?v=UgtmwDBKWogL’ ORGUE ESPAGNOL GALICIEN dans l’auditorium
L’orgue à ses origines :
Il s’agit du seul orgue espagnol authentique et historique en France.
Francis Chapelet, très intéressé par l’orgue espagnol et sa sauvegarde, rachète un orgue de la fin du XVIIème siècle, qui avait été récupéré par un facteur d’orgues (Pierre Chéron) dans un couvent de moniales à Mondoñedo en Galice (couvent de la Concepcion). Il le fait restaurer en 1977 et remonter dans l’Auditorium « San Francisco » qu’il a fait construire dans la propriété familiale. Le buffet fut peint et décoré par F. Chapelet et son père car il ne l’avait jamais été dès l’origine (il portait encore une peinture d’apprêt rouge) – (Sur les portes d’accès au soubassement, Roger Chapelet a peint 2 pèlerins ainsi qu’un paysage de Castille au dessus du clavier). Il a été prêté par F. Chapelet lors du festival » Toulouse les Orgues » ainsi que pour les masterclass dans cette ville pendant 6 mois en 1998.
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Quelques données techniques supplémentaires :
La pression est de 75mm. A 440 avec un tempérament légèrement inégal. Les tuyaux de façade, la Chamade 4/8 et la Dulzaina sont de l’origine de l’orgue. Tous les autres tuyaux intérieurs sont de la 2ème moitié du XVIIIème siècle sauf la Corneta et la Trompette basse qui sont de P. Chéron (Organeria Ispanola) en copie de jeux d’un instrument espagnol de Tadeo Ortega . Il reste une chape libre pour une cimbala (3rgs) qui n’a jamais été posée. Il y a 591 tuyaux mais aucun en bois.
Vous pouvez entendre Francis Chapelet jouer cet orgue en vous rendant sur Youtube (mots clés : Francis Chapelet orgues espagnol).
L’ ORGUE ESPAGNOL MAJORQUIN dans l’auditorium
L’orgue à ses origines :
En Castille, Francis CHAPELET rachète un buffet qui devait finir à plus ou moins brève échéance dans une décharge car c’était le seul mobilier qui subsistait dans une église en voie de démolition. Il restait les tuyaux de façade et la Chamade en très mauvais état ainsi que le sommier et la mécanique. Il fait restaurer et construire par G. GRENZING en 1978 un instrument dans le style majorquin mais en permettant une plus grande ouverture du répertoire. Le buffet de 1736 en pin est très ouvré mais non polychromé. Pour la petite histoire : une semaine après l’enlèvement du buffet par le facteur, la voûte de l’église de PAREDES DE NAVA – Province de PALENCIA, s’effondrait.
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Quelques données techniques supplémentaires :
Toutes les tierces sont tempérées sauf : ré/fa# – la/do# et mi/sol# qui sont presque pures; de ce fait la quinte si/fa# bat un peu plus. La chape libre était occupée par un Serpent 16 à l’origine.
Les mixtures sont à l’allemande avec reprise sur les Do.
La pression est de 65mm. En dehors de la Montre et de la Chamade qui sont de 1736, tous les tuyaux sont neufs de G.Grenzing en copie de tuyaux anciens espagnols de Palma de Majorque (orgue Jordi Bosch).
Vous pouvez entendre jouer Francis Chapelet en vous rendant sur Youtube avec les mots clés : Francis Chapelet orgue espagnol. ou cliquer sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=eFFRUZSxVas&feature=channel&list=UL
Présentation de l’instrument par Francis Chapelet dans des improvisations
Diaporama, cliquer sur ce lien : https://youtu.be/8B_JelCjG_Q